Qui peut être concerné par la chirurgie de l'obésité ?
Cette chirurgie s’adresse aux personnes présentant une obésité importante.
Ses indications répondent à des critères précis définis par des « Recommandations de bonnes pratiques ».
En dehors des indications, il n’y a pas de remboursement possible par la sécurité sociale.
- IMC : L’indice de masse corporelle doit être supérieur à 40 kg/m² ou à 35 kg/m² s’il existe des problèmes de santé dus à l’obésité (hypertension artérielle, diabète, dyslipidémie, syndrome d’apnée du sommeil, etc… l’essoufflement à l’effort ou les douleurs des genoux ne sont pas considérés comme des complications devant motiver une chirurgie).
- Age : les limites d’âges sont de 18 à 60 ans. Les indications avant 18 ans sont exceptionnelles. Au-delà de 60 ans, l’indication est discutée au cas par cas.
- Prise en charge : la chirurgie ne peut être envisagée qu’après une prise en charge médicale spécialisée bien conduite (avec suivi diététique, activité́ physique et prise en charge psychologique) permettant de s’assurer du bien-fondé de l’indication et après avoir observé l’échec d’une prise en charge nutritionnelle non chirurgicale pendant plusieurs mois.
- Information : avant de prendre la décision d’être opéré(e), il faut s’informer sur les avantages, risques, inconvénients des différentes techniques. Cette information est fournie individuellement et en groupe :
- Lors de réunions d’information proposées par l’équipe médico-chirurgicale.
- Lors de discussions auxquelles participent des patients qui ont déjà été opérés proposées tous les 2-3 mois, et encadrées par une psychologue et un médecin.
- Lors des ateliers organisés pendant votre bilan préopératoire après accord de l’ensemble de l’équipe pour une chirurgie.
Il est important que les candidats à la chirurgie ne souffrent pas d’une addiction, d’une maladie aigue et ne présentent pas de contre-indication anesthésique.
Si des troubles du comportement alimentaire sont dépistés, une prise en charge spécifique sera proposée le plus rapidement possible afin qu’ils ne retardent pas une intervention chirurgicale. En absence de prise en charge, ils pourraient mener à un échec de la chirurgie et nous sommes donc vigilants à leur amélioration.